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La mesure de la performance est essentielle au succès. Pour résumer l’importance de cette mesure dans le BTP, il suffit s’en référer à l’adage : « Ce qui est mesuré est réalisé ».
Créer des indicateurs de performance commence par mesurer les entrées, les sorties, les processus et les projets d’une entreprise. Cependant, tous les indicateurs ne sont pas égaux. Pour réellement évaluer les performances, il faut aller chercher plus loin. Trouver les indicateurs clefs (KPI en anglais) ! Ce sont « ceux qui comptent », ceux qui déterminent les résultats souhaités (et non souhaités).
Il est relativement facile de définir des indicateurs de performance clés pour une industrie établie grâce à des workflows numériques éprouvés et fiables et à des décennies de données normalisées. Pour ceux qui découvrent aujourd’hui cet univers numérique, il n’existe souvent pas assez de données historiques disponibles à l’échelle de l’entreprise, pour identifier facilement ces indicateurs de performance clés ou établir des points de repère à atteindre. Pour faire simple : définir un succès est actuellement difficile à réaliser.
Pour aider à combler cette lacune et à identifier de nouvelles pistes de productivité, Autodesk a chargé Dodge Data and Analytics de déterminer les domaines dans lesquels le BTP devrait se diriger, voire être dirigé, par rapport aux indicateurs de performance clefs.
Après enquête auprès de 200 professionnels du BTP, l’étude a identifié sept grandes catégories dans lesquelles les entreprises devraient collecter des données et observer comment leurs performances évoluent.
Ces sept catégories sont : 1/ Les problèmes découverts dans les documents ; 2/ Les demandes d'informations (RFI) ; 3/ Le changement dans les commandes ; 4/ Le calendrier ; 5/ La sécurité / l’inspection ; 6/ La productivité ; 7/ La qualité et la réunion de clôture.
Les résultats suggèrent qu'en adoptant des processus cohérents (ou reproductibles) pour la gestion de projets de construction, il est possible de réduire les risques et de minimiser les problèmes en aval, améliorant ainsi les performances.
L’étude démontre que l'adoption de bonnes pratiques dans ces sept domaines clés est encore relativement faible, dépassant doucement les 50 % pour les entreprises qui les appliquent à plus de la moitié de leurs projets. Toutefois, les données montrent également que les entreprises signalant une utilisation fréquente de ces pratiques leur attribuent une valeur élevée. Cela confirme qu’elles constatent des améliorations de la performance des projets grâce à leur mise en œuvre et, finalement, au retour sur investissement.
Qui sont ces entreprises ? L’enquête a révélé que si les grandes entreprises semblent plus disposées à essayer de nouvelles technologies, elles semblent plus disposées à le faire pour un projet unique. Pourtant, ce sont les petits maîtres d’œuvre qui collectent des données le plus fréquemment. Pourquoi ? C'est peut-être parce que les petites entreprises sont capables de créer plus facilement des politiques d'utilisation des technologies et de les mettre en œuvre plus rapidement.
Alors pourquoi n’existe-t-il pas de normes pour ce secteur ? L'une des raisons est le manque de données propres et centralisées nécessaires pour quantifier avec précision les performances de tous les projets. Tous les maîtres d’œuvre qui utilisent les technologies numériques pour gérer leurs projets de construction génèrent des données. Cependant, nombreux sont ceux qui affirment ne pas disposer d’un seul endroit pour regrouper ces informations et les utiliser de manière significative.
Pouvoir saisir et analyser des données opérationnelles, telles que des demandes d’informations (RFI) et de modification, fournit non seulement un contexte utile, mais permet également aux maîtres d’œuvre de comprendre les problèmes dans leurs processus de construction. La corrélation des données opérationnelles avec les résultats financiers permet des ajustements proactifs pour assurer de meilleurs résultats.
L’analyse complète de ces données dans l’ensemble du secteur contribuerait à améliorer les résultats : une qualité améliorée, une rentabilité accrue et une réduction des risques.
Un exemple de mesure du secteur du BTP lié à la sécurité est le taux de modification par expérience (EMR). Une fois la formule devenue claire, les maîtres d’œuvre se sont battus pour que leurs EMR soient aussi bas que possible. Les maîtres d’ouvrage se sont joints à eux en fixant des exigences minimales en matière d’EMR pour pouvoir soumettre leur travail. Rien d’autre que cette mesure objective pour le secteur n’a contribué de manière plus significative à la réduction de la fréquence et de la gravité des blessures.
Une fois que les propres indicateurs de performance clefs identifiés tout comme les résultats qu’ils génèrent, il est possible de comparer cette performance au reste du secteur. Jit Kee Chin, nouveau vice-président exécutif et Chief Data Officer de Suffolk, comprend bien la valeur croissante de ces informations.
Avant d’occuper ce rôle chez Suffolk, Jit Kee a passé 10 ans chez McKinsey & Co., conseillant sur l’utilisation des données. Il reconnaît que « l’analyse comparative de la productivité, de la sécurité, des ordres de changement et d’autres domaines critiques du cycle de vie du bâtiment est moins une option qu’une nécessité de gagner des offres et de comprendre sa position par rapport à la concurrence. Les prospects s'attendent désormais à accéder aux données de performance basées sur les indicateurs clefs et à les utiliser pour prendre des décisions en matière de recrutement et de contrats. »
Bien qu’il soit important d’utiliser les KPIs pour voir comment se situer par rapport à la concurrence, il est plus important de définir d’abord des critères de référence au sein de sa propre organisation. Cela contribuera non seulement à maximiser les profits de l'entreprise, mais contribuera également à créer un environnement sûr pour la main-d'œuvre tout en continuant de livrer des projets de grande qualité aux clients.
Pour télécharger l’ebook sur les indicateurs de performance de base dans le BTP : http://bim360.com/kpi-report
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